Max Jacob fut, dès son plus jeune âge, victime de lantisémitisme. Au lycée de garçons La Tour dAuvergne, il doit subir les agressions incessantes de ses camarades de classe. Malgré ces hostilités, Max Jacob se forme un cercle damis fidèles. Ainsi André Villard qui prétendait pourtant quil lui était arrivé de participer au passage à tabac de celui que les lycéens appelaient « le Juif », devint un de ses amis dévoués de même que Raoul Bolloré et les fils Thomas. |
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André Villard raconte : « Bientôt, mon frère
René et moi, nous fûmes outrés des mauvais traitements que subissait ce garçon pour la
seule raison quil était Juif ; non seulement nous cessâmes nos brimades,
mais nous le prîmes sous notre protection ». Mais lantisémitisme ne se
cantonna pas au niveau du lycée, Max fut en effet exclu des cérémonies religieuses,
communions et processions auxquelles participaient ses camarades. |
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Max Jacob était déjà très actif au lycée : en troisième,
il créa un journal appelé La Cigogne. Les publications de ce journal pouvaient
être de la prose, des vers, mais aussi daimables nudités ou encore des scènes
amusantes. La carrière littéraire de Jacob était déjà amorcée. |
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Il évoquera avec beaucoup
démotion, lors des fêtes du 50ème anniversaire du lycée en 1936, la
mémoire de M. Watecamps, professeur dhistoire, de M. Villard, professeur de dessin
ou encore de M. Patuvier, son professeur de lettres. |
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Max Jacob fut un élève
brillant : ainsi en 1893, il remporta le prix dhonneur de rhétorique. La presse locale lui fit honneur de même que son lycée La Tour
dAuvergne : |
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