Quimper célébrée par Max Jacob - La maison paternelle


La maison paternelle berce les souvenirs d’enfance du poète, et constitue ainsi une source d’inspiration abondante.

C’est tantôt avec nostalgie et amertume qu’il l’évoque :

La maison paternelle. Ah ! oui ! je la revois ; c’est Quimper et les marronniers au bord de la rivière ; c’est le Mont Frugy toujours vert sous les yeux, c’est mon père si patient et que mes tantes ont fait pleurer. De moi aussi les frères ont repoussé la présence et écarté le pardon, de moi aussi on a souligné les dépenses :  par deux fois, j’ai demandé pardon ! Quand on m’a accueilli, il était trop tard, mon cœur était déjà brisé comme il l’est encore. (Méditations)


La maison natale
La maison natale

La maison de son enfance
La maison de son enfance

D’autres fois, les souvenirs du poète sont plus cocasses :

L’vieux balcon croupi voudrait toucher Terre !
Qui me cachait, l’été, pour lire Maupassant !
Oh ! moi aussi courbé, mais au sens vertical.
(Derniers poèmes)





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