Quimper célébrée par Max Jacob - Le Quimper cher à Max Jacob


Le Mont Frugy et l'Odet

Sur le Mont Frugy

La montagne en face ! Elle n’est pas bien haute, hein ? mais elle est verdoyante !

Ce coteau arborescent dont parle le poète, c’est le mont Frugy, qui partage avec la Ville et la rivière le privilège d’être nommé avec insistance par Max dans ses poèmes.
Faisant face à la maison parentale, son flanc était sans cesse offert à la contemplation et à l’inspiration du poète.



Converti au catholicisme en 1915 suite à une apparition, Max Jacob aimait à se rendre à la cathédrale de Quimper, notre cathédrale, pour y prier.

Cet édifice, érigé entre les XIIIème et XVIIème siècles, est célébré avec beaucoup d’émotion par le poète :

Jamais je n’ai eu l’idée, dans les grands chagrins dont ma vie est faite, d’aller me prosterner ailleurs. (Confessions)

La cathédrale de Quimper



Je suis entré dans cet admirable musée de Quimper avec infiniment de foi et d’amour, comme on entre dans une cathédrale.


Le musée de Quimper, bien que peu évoqué dans ses poèmes, est un lieu que fréquentait avec assiduité Max Jacob.

Le musée des Beaux-Arts

Ceci témoigne de sa grande passion pour la peinture - Nous autres enfants de Quimper, nous avons vu des peintres avant même d’avoir vu un tableau. Nous avons respecté la peinture avant même d’avoir su qu’il existait d’autres arts - et pour les peintres, qu’il comparait à des Demi-Dieux !

Les quelques années passées au Bateau-Lavoir, à Paris, lui ont permis de lier amitié avec Picasso, Reverdy, Juan Gris...





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